Le monde du corps fait partie de ma vie depuis l’enfance… J’ai pratiqué la danse, comme élève puis comme enseignante, la GRS et finalement le Stott Pilates : aboutissement de mon développement corporel.
J’ai commencé à souffrir dans mon corps à partir de 20 ans. J’ai décidé d’arrêter la danse vers 25 ans (en tous les cas de donner des cours)… S’en est suivie une période d’errance pendant laquelle je me suis essayée à beaucoup de méthodologies et de philosophies d’enseignement en rapport avec le corps, en pensant à chaque fois qu’il me manquait l’essentiel….
J’ai découvert le Pilates à travers mes voyages, principalement en 1999/2000. Ce fut alors une révélation, j’ai compris à ce moment là que je souhaitais l’enseigner, que ce soit aux athlètes et aux danseurs, comme moi, mais également aux gens qui ne pratiquent pas ou peu d’activités sportives et aussi aux corps les plus abîmés.
Je devais alors me former en Angleterre car je désirais retourner à ma passion: l’enseignement du corps….Cela ne s’est pas fait. J’ai attendu jusqu’en 2005 pour être formée à Genève en langue française en Stott pilates – méthode la plus contemporaine car adaptée à l’évolution logique du corps, lui permettant ainsi d’être la plus adaptée à tous les types de corps.
J’ai mis environ 4 ans à l’intégrer. Il m’était inconcevable de l’enseigner sans l’avoir parfaitement ressentie et vécue dans tous les sens du terme, avec mon propre corps! Je voulais m’oublier pour le redonner pleinement, ne voir que le corps qui se présente devant moi.
Depuis 7 ans maintenant, j’enseigne le Stott pilates à plein temps, et je peux laisser ainsi parler ma créativité.
Au fil de mon enseignement, j’ai été amenée à percevoir mon rôle comme celui d’une « garagiste » du corps humain, testant chaque parcelle d’os et la logique musculaire qui l’enveloppe.
On amène bien sa voiture à contrôler et réparer chez le garagiste, il doit en être de même pour le corps. Il faut que le cerveau – que je compare à une moteur de ferrari – admette sa force centrale: l’abdomen. Ce serait dommage de rester avec une carrosserie de 2cv, même en très bon état. De la sorte, une fois la ligne corps-esprit en place, tout roule !
Le rythme, la concentration, l’écoute ne sont plus des obstacles pour assimiler et exécuter l’exercice.